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Salons

“On se souvient d’une atmosphère parce que des jeunes filles y ont souri.”

Marcel Proust

Nichée au cœur du Marais, La Maison Proust vous fait revivre l’âme vibrante des salons de la Belle Epoque, merveilleusement décrits dans l’œuvre de Marcel Proust.

La princesse Mathilde, Sarah Bernhardt, Robert de Montesquiou, Jean Cocteau, Colette, Claude Monet, Charles Baudelaire… : les personnalités qui ont inspiré les personnages de La Recherche vous y attendent, dans un décor fabuleux orné de tableaux authentiques, de mobilier d’époque et de tentures exclusives, réunis ici avec gourmandise dans un partage inédit.

A la fin du XIXème siècle, la fonction du salon est de réunir gens du monde, artistes et écrivains pour des soirées dont le prestige s’appuie pour beaucoup à la notoriété des invités. Il tient aussi,  et Marcel Proust le note avec délectation, aux noms de ceux qui ne sont pas reçus : les bourgeois, les dreyfusards, les raseurs, les provinciaux…  

Chaque salon abrite ses habitués, ses règles, ses passions. Ces dames, Geneviève Straus dont le salon est particulièrement brillant, Madeleine Lemaire, chez laquelle se retrouvent les peintres, la comtesse Greffulhe ou encore la princesse Mathilde , se disputent ainsi la présence de dignitaires politiques ou de gloires littéraires et artistiques. Ces maîtresses de maison gouvernent leur petit monde, donnant leur avis sur la dernière pièce à la mode et lançant quelques mots d’esprit : l’esprit qui, selon Marcel Proust, n’est ni l’intelligence ni le talent, mais une disposition propre à la Parisienne.

Durant la première partie de sa vie, Marcel Proust hante frénétiquement les salons parisiens. Il  passe de dîners en premières théâtrales, de soirées musicales en soirées poétiques, le mardi chez Madeleine Lemaire,  le mercredi chez Léontine de Caillavet, le jeudi chez Robert de Montesquiou, le vendredi à la Comédie-Française, le samedi à l’Opéra… Une intense vie nocturne et mondaine qui nourrit son œuvre.

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GALERIE DES CURIOSITES

“Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie.”

Marcel Proust

A peine l’entrée franchie, laissez-vous envelopper par la lumière tamisée des bougies et l’intimité fastueuse des lieux. Rythmée de huit vitrines encadrées de boiseries, la Galerie de curiosités déploie de petits objets rares et précieux qui proposent un jeu subtil de connivences avec la Belle Epoque et l’univers de Marcel Proust : carnets d’écriture, livres anciens, bougies au parfum créé en exclusivité pour la Maison Proust, plumiers, gants, ombrelles, etc.

Le fil d’Ariane se poursuit sur une enfilade de salons reproduisant le raffinement extrême d’une demeure  aristocratique de la Belle Epoque, où s’incarnent les personnages de La Recherche dans leurs cadres fantasmés : au creux des canapés capitonnés, dans l’intimité de soyeuses et lourdes tentures qui projettent leurs jacquards chatoyants sur les miroirs vénitiens anciens, vous pourrez presque y entendre les invités de Madeleine Lemaire se chuchoter quelques anecdotes affolantes, ou imaginer Marcel Proust, revenu du Ritz, rapportant fiévreusement ses longues discussions avec la princesse Soutzo…

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BAR

“Epuisez les plaisirs, c’est la seule sagesse ; Prenez-vous, quittez-vous, cherchez-vous tour à tour, Il n’est rien de réel que le rêve et l’amour.”

Anna de Noailles

Dans le premier salon se déploie le bar. Devant une monumentale cheminée ornée d’atlantes, entre boiseries aux couleurs chaudes et riches tentures enveloppant les conversations secrètes, vous aurez le plaisir de boire un cocktail ou de déguster petits mets fins et douceurs, autre manière de prolonger un moment en compagnie de la duchesse de Guermantes et d’Albertine, dans leurs cadres de prédilection. Au centre du bar, vous pourrez admirer l’aquarelle Le Printemps d’après Edouard Manet, de la salonnière et peintre Madeleine Lemaire.

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JARDIN D'HIVER

“Avoir l’âme qui rêve, au bord du monde, assise…”

Anna de Noailles

Rythmé de colonnades, le Jardin d’hiver de la Maison Proust, deuxième salon de la Maison, offre un décor d’une subtile élégance. Vous pourrez vous adonner au backgammon, aux échecs ou aux dominos, lire un ouvrage mis à discrétion par la bibliothèque voisine ou tout simplement rêver devant les merveilleux tableaux, témoins de ce temps proustien illustré par élégantes et dandy de la Belle Epoque. Projetant leurs ombres surannées sur les luxueux panneaux muraux réalisés en cuir de Cordoue et le velum tissé d’or du plafond, les  luminaires ouvragés à franges participent également à l’ambiance chaleureuse du lieu.

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BIBLIOTHEQUE

Joyau architectural des salons, la bibliothèque en rotonde propose des centaines d’ouvrages évoquant l’univers de Marcel Proust, autour d’une rare lettre manuscrite et d’une édition originale de l’auteur.  Merveilleuse œuvre d’art, son plafond -réalisé à la feuille d’or et rehaussé d’étoiles- reprend celui de la rotonde du Soleil, de l’Opéra-Garnier, qui fut l’un des lieux festifs préférés de l’aristocratie parisienne de l’époque.

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CONCIERGERIE

Réalisée dans un octogone en bois, la remarquable peinture sous verre ornant la conciergerie représente, dans un jeu subtil de transparence, un jardin idéal et onirique peuplé d’oiseaux et de fleurs, si chers à Marcel Proust. Au loin, au bout d’un chemin apparait la silhouette de l’écrivain, émouvant hommage à celui qui a inspiré la Maison Proust.

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Evénements

Vivez les fastes et l’esprit des salons de la Belle Epoque.

La Maison Proust invente pour vous des moments d’exception, dans l’atmosphère luxueuse et raffinée de ses salons.

Le temps d’un déjeuner presse, d’un cocktail dinatoire ou d’un dîner privé, vous vivrez une expérience unique, à l’ombre d’un temps retrouvé : celui de la charmeuse Léontine de Caillavet, de la mondaine comtesse Greffulhe, de la spirituelle Anna de Noailles et de toutes les princesses, duchesses et ambassadrices de cette brillante société que fréquentait Marcel Proust.

Vous offrirez ainsi à vos invités, dans le cadre d’un salon ou de plusieurs, un inoubliable moment de plaisir et de beauté, à l’image du Second Empire, âge d’or des salons aristocratiques parisiens.